Admission post bac : l’algorithme enfin dévoilé !

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S’il y a bien une chose importante en classe de Terminale, hormis l’obtention du Baccalauréat bien-sûr, c’est bel et bien l’admission post bac.

Depuis plusieurs mois, l’association Droits des lycéens s’interroge sur les critères de répartition des bacheliers et va jusqu’à demander au ministère de l’Education l’algorithme servant à satisfaire, ou non, les vœux des lycéens.

Le 1er juin dernier, l’association voit son rêver s’exhausser puisque le ministère de l’Education publie l’algorithme, soit le lendemain de la clôture des inscriptions. Coïncidence ? Certainement pas ! Le ministère de l’Education ne souhaitait pas stresser davantage les élèves, déjà sous pression avec les examens.

Cet algorithme, sera-t-il opaque et arbitraire, comme l’association l’accusait ?

L’admission post bac, comment ça marche ?

Créée en 2008, l’admission post bac (l’APB) est une plateforme qui vise à faciliter les démarches de préinscription dans l’enseignement supérieur. Des formations publiques et privées participent à la procédure et permettent aux candidats de s’inscrire en 1e année de licence. Jusqu’au 31 mai, les élèves ont la possibilité de modifier l’ordre de leurs vœux, qui s’avère essentiel pour leur future vie professionnelle.

Après de longs mois d’attente, autant pour les élèves que pour les parents et l’association, le ministère divulgue une infographie expliquant le fonctionnement général de l’algorithme, accompagnée d’un document visant à détailler les critères utilisés pour répartir les lycéens à des filières dites « en tension».

Qu’en est-il ?

Quelques anomalies…

Les documents envoyés révèlent des contradictions au sein même du système universitaire. En effet, certaines filières font l’objet d’une sélection et sont dites « en tension », notamment pour une première année aux études de médecine (Paces), de sport (Staps), de droit et de psychologique. Le serveur postbac sélectionne les candidats retenus, alors que dans les faits, il ne doit pas être sélectif. Pire encore, la plateforme peut, en dernier recours, tirer au sort les candidats.

Petit hic ! L’association avait clairement évoqué son désir d’avoir accès à l’algorithme. Mais ce tableau, complexe et long, est (heureusement) doté d’une note explicative qui permet de mieux comprendre la « règle de priorité » suivie par l’algorithme.

Si une licence est incapable d’accueillir tous les candidats, les jeunes de l’académie seront priorisés. Mais s’ils sont encore trop nombreux, seuls les candidats ayant placé la licence en tant que « vœu absolu » ou « prioritaire » auront la chance de bénéficier de cette licence.

Maintenant, il n’y a plus qu’une chose à espérer : que chacun des adolescents ne se retrouve pas dans une licence par dépit.

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